Les belles-sœurs peuvent être plus gênantes et toxiques que les belles-mères d’après une étude

Les belles-sœurs peuvent être plus gênantes et toxiques que les belles-mères d’après une étude.

Vous avez tous entendu dire que les belles-mères étaient dures à vivre, alors même que certaines le sont effectivement, une nouvelle étude a révélé que les belles-sœurs peuvent en fait être encore plus douloureuses. Une recherche réalisée par des psychologues à l’Université du Maryland pour le Journal of Family Psychology a montré que, pour les jeunes adultes, la pression des belles-sœurs pouvait être plus forte que celle de leur belle-mère. Cette étude a pris en compte les relations entre les différentes parties impliquées (biologiques et non biologiques) et comment les réciprocités affectaient les membres de la famille mêlés aux différentes situations. Les chercheurs ont conclu qu’à cause des obligations contradictoires et des demandes unilatérales de la part de la belle-soeur, elle pouvait éventuellement causer plus de stress et de chagrin dans la dynamique familiale que la mère.

Les conséquences potentielles des belles-sœurs

Tandis que les adolescentes (âgés de 13 à 15 ans) disaient se sentir plus stressées par leur mère, les adultes (18 à 28 ans) rapportaient que les plus grandes sources de frustration et d’anxiété provenaient de cette fameuse belle-soeur. En effet, la belle-soeur peut avoir de réels impacts négatifs sur le bien-être psychologique du nouveau conjoint. Bien qu’il n’y ait pas eu de consensus scientifique à ce sujet jusqu’à présent, les résultats de cette étude pensent présenter des preuves assez significatives pour affirmer qu’une belle-soeur peut être plus nuisible qu’une belle-mère. Les chercheurs ont également mentionné qu’à mesure que les relations entre le beau-frère et la belle-soeur se raffermissaient, l’emprise de celle-ci sur le bien-être de sa compagne devenait plus importante. D’autre part, une bonne compréhension mutuelle entre la belle-mère et son gendre influençait directement le sentiment global d’appartenance à la famille.

L’impact des préjugés liés au genre

L’étude a également révélé que les comportements discriminatoires ou sexistes pouvaient amplifier substantiellement les tensions, quelle que soit la nature des relations. La pression exercée sur la belle-fille, qui est souvent occasionnée par des préjugés liés au genre, est prodigieusement difficile à surmonter. Une autre question intéressante évoquée par l’étude est les différences existantes selon les conditions sociales : si la famille du nouveau conjoint est plus aisée – ou pire jalouse – ou simplement plus traditionnelle, la relation tournera sans doute plus mal.

Prendre en main la situation

Malgré l’influence toujours plus grande que la belle-soeur semble avoir sur la cohésion familiale, il existe des moyens pour limiter le sentiment de frustration et de pression. En premier lieu, le mieux est de faire preuve d’empathie pour mieux comprendre les raisons qui se cachent derrière les réactions. Parfois, cela peut s’avérer plus facile si l’on parvient à trouver des points communs. Une autre tactique consiste à instaurer des règles et des normes claires à partir du début. De cette façon, les frontières devraient être nettes et le comportement positif ou négatif de chaque membre de la famille sera toujours visible pour tout le monde. Finalement, et peut-être le plus important, certains signes subtils montrant le respect et la complicité aideront à construire des liens sains et partageront positivement le dialogue.

Conclusion

En bref, cette étude menée par des psychologues à l’université du Maryland remet en question le stéréotype selon lequel les belles-mères sont la famille la plus toxique. En réalité, lorsque les jeunes adultes – en particulier les femmes – se penchent sur leurs sentiments et leurs interactions avec la belle-soeur, beaucoup d’entre eux signalent que leur pression est plus forte et plus nuisible que celles de la belle-mère. Bien sûr, comme pour tout ce qui touche les relations humaines, la complexité et variété des personnalités impliquées doit être prise en compte. Que le mariage soit consanguin ou pas, prendre les devants et expliciter les attentes et les limites des uns et des autres est important pour contribuer à la stabilité de la famille.

FAQ

Q : Comment les belles-soeurs peuvent-elles nuire à la famille ?
R : Les belles-soeurs peuvent être plus gênantes et toxiques que les belles-mères d’après une étude UMD. L’étude a révélé que la belle-soeur peut avoir des conséquences négatives sur le bien-être psychologique du nouveau conjoint, et qu’à mesure que les relations entre le beau-frère et la belle-soeur se raffermissaient, l’emprise de celle-ci sur le bien-être de sa compagne devenait plus importante. Q: Quelles solutions y a-t-il pour résoudre le stress engendré par les belles-soeurs ?
R : Il existe des solutions pour aider à réduire les effets néfastes des belles-soeurs. Une tactique consiste à établir des règles et des normes claires dès le début. Autrement, faire preuve d’empathie, trouver des points communs et plus globalement montrer à la belle-soeur que son avis est pris en compte sont des bons moyens pour s’approcher d’elle et créer des liens amicaux. ]]>

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